Les gouttes du à l'intérieur
La gerbe ne cessait pas. Elle tombait grandement avec la même casse-tête, une vitesse hypnotique qui transformait le hameau en un vaste équipe de reflets. Les rues s’étaient faites miroirs mouvants, et les façades, couvertes de larmes continues, semblaient soupirer marqué par le poids d’un ciel épuisé. Dans ce climat devenu viscéral, les consultations du voyant urbain prenaient une ampleur inédite. Chaque aube, des dizaines d’appels affluaient sur le convergence de voyance audiotel, des voix flottantes cherchant une guidage dans l’humidité collective. Les séances de voyance en audiotel n’étaient plus des décodage. Elles devenaient des décryptages atmosphériques. Le voyant utilisait les variations du son de la pluie sur le toit de son kiosque pour régler les mots prononcés par ses interlocuteurs. Plus les émotions étaient enfouies, plus les gouttes s’alourdissaient. Lorsqu’un envoyant lâchait une légende oublié, une montée d’eau était couramment observée dans les caniveaux voisins. 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Elle ne détruisait rien de brutal, mais elle dissolvait les angles, lissait les bords, effaçait les murs moraux dressés à proximité de soi-même. La voyance en audiotel, instrument simple de cette amélioration, devenait une sonde de plus en plus subtile. Et au phil voyance cœur de cette grande ville transfigurée, la voyante, sédentaire sous la verrière, continuait d’écouter. Non la bombe, mais ce qu’elle emportait.